J’ai découvert ma passion pour notre belle langue française il y a fort longtemps lors de la lecture d’un seul livre : Tester et enrichir son vocabulaire de Paul Desalmand aux éditions Marabout, 1991. J’avais 14 ans.
J’ai aussi quelques coups de coeur pour certains livres : La nuit du renard, Marche ou crève.
Le site sera d’une part un gros blog sur les mots en général, les citations, les découvertes journalières de notre langue française et latine.
Pourquoi un mot aussi chiant à prononcer et par extension, aussi chiant à écrire ? Écrire procrastinatio c’est utilisé trop de lettres, de se demander où on se trouve dans le mot lorsqu’on l’écrit…
J’ai remarqué depuis dès assez longtemps que de plus en plus de mots se dupliquent sur la langue de bien trop nombreuses personnes. En d’autre terme, qu’un mot apparaît sur un réseau quelconque et qu’il est multiplié partout, par tout le monde, et surtout dans le journalisme. Procrastiner est l’un de ces mots. Il y a plusieurs années, personne ne se doutait de la définition exacte de ce mot « remettre au lendemain ce que l’on doit faire, par paresse, négligence, manque d’interêt« . Un mot plutôt négatif donc. En latin classique, le mot désigne l’ajournement. Ajournement qui provient de ajourner et de -ment, du latin tardif diurnum et du latin classique diurnus (relatif au jour, quotidien). Lorsqu’on apprend le vrai sens d’un mot, pour s’inventer une intelligence qu’on a pas, on utilise ce mot partout. Deux autres exemples faciles : en deçà et pugnacité.
En deçà est utilisé dorénavant pour marquer un faux langage soutenu. Tout le monde utilise cette locution pour remplacer le en-dessous devenant étrangement obsolète. En deçà signifie simplement de ce côté-ci ou à un niveau inférieur. Bien plus subtil que en-dessous et donc mal utilisé. Idem pour pugnacité entendu souvent au travail. Un mot est vomi par un des grands responsables et dupliquer sur tous les petits cadres en-dessous, en deçà…
Pour revenir à Procrastinatio car je m’égare, quoi de mieux que de donner